Любовные элегии, Бертен Антуан, Год: 1790

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Французская элегия XVIII—XIX вв. в переводах поэтов пушкинской поры: Сборник. — М.: Радуга, 1989.

ANTOINE de BERTIN.
АНТУАН де БЕРТЕН

LES AMOURS. ЛЮБОВНЫЕ ЭЛЕГИИ

Livre I. Книга I
lgie VI
Д. В. Давыдов. <Элегия II>
lgie XII. A Eucharis
Д. П. Глебов. К Делии
Livre II. Книга II
lgie XI. Les Voyages. A Messieurs de P.
Д. П. Глебов. Отъезд
Livre III. Книга III
lgie XXII. loge de la campagne. A Catilie
Д. П. Глебов. Сельская жизнь

LES AMOURS

Livre I

LGIE VI

Oui! que des dieux vengeurs l’implacable courroux
Sur l’infernal rocher d’un nud d’airain t’enchane,
О toi qui, le premier, inventas les verroux,
Et fis crier les gonds sous des portes de chne!
On enferme Eucharis, un injuste pouvoir
Drobe mon amour sa beaut gmissante.
Nuit et jour vainement je demande la voir:
Lorsque j’entends ses pleurs, on dit qu’elle est absente.
Vous pleurez, Eucharis, vous attestez les dieux
(Car les dieux l’amante ont permis ce parjure):
Vous pleurez, et peut-tre un poux odieux
Joint l’injure au reproche, et l’outrage l’injure.
Eh! qui sait si l’ingrat, de son bras rigoureux
Saisissant la beaut dont je suis idoltre,
N’a pas d’un ongle impie arrach ses cheveux,
Ou meurtri son beau sein plus poli que l’albtre?
Tombez, coupables murs! Dieux immortels, tonnez!
Vengez-moi, vengez-vous de sa fureur extrme.
Quiconque a pu frapper la matresse que j’aime,
Un jour, n’en doutez pas, vos yeux tonns,
Sur vos autels dtruits vous dtruira vous-mme.
О ma chre Eucharis, ces dieux veillent sur nous:
Ta beaut sur la terre est leur plus digne ouvrage.
Songe, songe du moins tromper les jaloux:
Il faut oser. Vnus seconde le courage,
Vnus instruit l’amante, au milieu de la nuit,
A descendre en secret de sa couche paisible,
Vnus enseigne encore l’art de poser sans bruit
Sur des parquets mouvants un pied sr et flexible.
Te souvient-il d’un soir, o dans des flots de vin
Tu pris soin d’endormir ta vigilante escorte?
La desse en sourit, et son pouvoir divin
Entrouvrit tout coup un battant de la porte,
Que ma juste colre injuriait en vain.
Tu parus, Eucharis, le front couvert d’un voile,
En long habit de lin, nou ngligemment,
Mais plus belle mes yeux sous la modeste toile,
Que sous l’clat trompeur du plus riche ornement.
Eh! qui sous cet habit ne t’aurait mconnue?
Il semblait tranger nos tristes climats.
De mon bras amoureux tu marchais soutenue,
Et la terre fuyait sous tes pieds dlicats.
О toit rustique et pauvre, atelier solitaire,
Par les plus vils travaux longtemps deshonor,
A des travaux plus doux aujourd’hui consacr,
Tu couvris nos plaisirs des ombres du mystre!
Est-il d’horribles lieux pour le cur d’un amant?
Un lit troit et dur, thtre de ma gloire,
De ce temple nouveau formait l’ameublement:
Eh bien! j’tais encore dans ton boudoir charmant,
Sous tes plafonds dors et tes rideaux de moire.
Un feu ple et tremblant, mourant nos cts,
Par intervalle peine claircissait les ombres.
Eh! que m’importe moi, si les nuits les plus sombres
Invitent tous mes sens aux molles volupts?
Je craignais (tu le sais), ma belle matresse!
Que ce lit rigoureux ne blesst tes attraits:
J’oubliais que l’Amour, propice ma tendresse,
De ses heureuses mains l’aplatit tout exprs.
Oh! combien, croyez-moi, sur ces lits favorables,
L’amant ingnieux invente de combats!
L naissent les fureurs, les plaintes, les dbats,
Les doux enlacements et les plaisirs durables.
Eucharis, par moi-mme instruite m’enflammer,
Pour la premire fois semblait encore se rendre,
Affectait des rigueurs pour mieux se faire aimer,
Et disait toujours non, sans vouloir se dfendre.
Le crpuscule seul interrompit nos jeux.
Le marteau sur l’airain avait frapp trois heures,
Il fallut tristement regagner nos demeures.
La foudre alors grondait sous un ciel orageux.
Loin de moi ces amants que Jupiter arrte,
Et qui courbent leurs fronts sous ses coups redoubls!
D’un il audacieux dfiant la tempte,
Je menais firement ma superbe conqute,
Et j’aurais brav seul tous les dieux assembls.
J’avanais cependant sous cet immense ombrage,
Qui couronne en jardins nos remparts orgueilleux,
La maison d’Eucharis frappa bientt mes yeux.
Cet aspect, je l’avoue, abattit mon courage:
Eh! qui peut se rsoudre ces derniers adieux?
Vingt fois je m’loignai, saisi d’un trouble extrme,
Et vingt fois ses pieds je revins malgr moi,
Je lui disais sans cesse: ‘О moiti de moi-mme,
Je veux mourir, avant de cesser d’tre toi!’
Aprs mille baisers, la matineuse Aurore
Nous surprit sous les murs de ce fatal sjour,
Mes baisers sur le seuil la retenaient encore,
Et je ne la rendis qu’aux premiers feux du jour.

ЛЮБОВНЫЕ ЭЛЕГИИ

Книга I

<ЭЛЕГИЯ II>

Пусть бога-мстителя могучая рука
На верх гранитных скал, под вечными снегами
За ребра прикует чугунными цепями
Того, кто изобрел ревнивого замка
Заклепы звучные — и хладными стенами
Красавиц оградил в презрении к богам!
Где ты, рожденная к восторгам, торжествам,
И к радостям сердец, и к счастью юной страсти,
Где ты скрываешься во цвете ранних лет,
Ты, дева горести, воспитанница бед,
Смиренная раба неумолимой власти!
Увижу ли тебя, услышу ль голос твой?
И долго ль в мрачности ночной
Мне с думой горестной, душой осиротелой
Угадывать окно обители твоей,
Когда снег вьюгою крутится средь полей
И свищет резкий ветр в власа оледенелы!
Ах, может быть, влекомая судьбой
Или предчувствием, душе неизъяснимым,
Ты крадешься к окну… когда мучитель твой,
Стан гибкий охватя насильственной рукой,
Бросает трепетну к подругам торопливым.
Восстань, о бог богов! Да пламенной рекой
Твой гнев жестокий и правдивый
Обрушится с небес на зданье горделиво,
Темницу адскую невинности младой,
Да над строптивою преступника главой
Перуны ярые со треском разразятся!
Ах! кто осмелился бесчувственно касаться
До юных прелестей красавицы моей,
Тот в буйной гордости своей
И лик священный твой повергнет раздробленный,
И рушит алтари, тебе сооруженны!
Но ты, любимица богов,
Ты бедствий не страшись — невидимый покров
Приосенит тебя от бури разъяренной,
Твой спутник бог любви — стезею потаенной
Он провести прекрасную готов
От ложа горести до ложа наслажденья,
О, не чуждайся ты благого поученья
Бессмертного вождя! — Учись, во тьме ночной
Как между стражами украдкой пробираться,
Как легкою стопой чуть до полу касаться
И ощупью брести по лестнице крутой,
Дерзни! я жду тебя, кипящий нетерпеньем!
Тебе ль платить обидным подозреньем
Владыке благ земных? Ты вспомни, сколько раз
От ненасытных моих глаз
Твой аргус в трепетном смущенье
Тебя с угрозой похищал
И тайным влек путем обратно в заточенье!..
Все тщетно, я ему стезю пересекал.
Крылатый проводник меня предупреждал
И путь указывал мне прежде неизвестный!
Решись без робости, о сердца друг прелестный!
Не медли! Полночь бьет!
И угасающи лампады закурились,
И стражи грозные во мраке усыпились…
И руку бог любви прекрасной подает!
Д. В. Давыдов

ELEGIE XII

A EUCHARIS

Que peut demander aux dieux
L’amant qui baise tes yeux,
Et qui t’a donn sa vie?
Il ne voit rien sous les cieux
Qu’il regrette ou qu’il envie.
Qu’un autre amasse en paix les pis jaunissants
Que la Beauce nourrit dans ses fertiles plaines,
Qu’il range sous ses lois vingt troupeaux mugissants,
Que la pourpre de Туг abreuve encore ses laines,
Longtemps, avant l’aube du jour,
Que l’avide marchand s’veille,
Et quitte sans piti le maternel sjour,
Amoureux des travaux qu’il dtestait la veille,
Qu’il brave et les sables brlants,
Et les glaces hyperbores,
Qu’il fatigue les mers, qu’il enchane les vents,
Pour boire le tokai dans des coupes dores:
J’aime mieux du soleil viter les chaleurs
Sous l’humble coudrier soumis ma puissance.
Prissent les trsors, plutt que mon absence,
О ma chre Eucharis, fasse couler tes pleurs!
Que me faut-il moi? des routes incertaines
Sous un ombrage frais, de limpides fontaines,
Un gazon toujours vert, des parfums et des fleurs,
Oui, ma divine matresse,
Pourvu que sur mon cur je presse tes appas,
Qu’importe que la Gloire, accusant ma paresse,
Agite le laurier qui m’attend sur ses pas?
Loin du tumulte et des alarmes,
Je vivrais avec toi dans le fond des forts.
Ce bras n’a jusqu’ici mani que des armes,
Mais disciple, avec toi, de la blonde Crs,
Je ne rougirais pas de dteler moi-mme
Des bufs fumants sous l’aiguillon,
De reprendre, le soir, un pnible sillon,
Et de suivre, pas lents, le soc de Triptolme.
Je ne rougirais pas, sous mes doigts cumants,
De presser avec toi le nectar des abeilles,
D’carter les voleurs et les oiseaux gourmands,
Ou de compter les fruits qui rompent tes corbeilles.
Avec toi, d’un front plus riant
J’accueillerais une aimable indigence,
Que si des dieux, sans toi, la barbare indulgence
Mettait mes genoux l’Europe et l’Orient.
Que m’importe FEuphrate et son luxe superbe?
Que m’importe Paris et son art dangereux,
Si, tous deux enfoncs dans l’paisseur de l’herbe,
Ou dans ces bls flottants, dont Гог sur tes cheveux,
Ornement importun, vient se courber en gerbe,
Je te trouve plus belle, et moi plus amoureux?
Ah! loin des faux plaisirs dont la richesse abonde,
Crois-moi, l’amant heureux, qui seul au fond du bois
Te caresse au doux bruit et des vents et de Tonde,
Est au-dessus des rois qui gouvernent le monde,
Est au-dessus des dieux qui gouvernent les rois.

К ДЕЛИИ

О чем еще молить богов
Тому, кто овладел твоею красотою?
Кто жизнь делит с тобою,
Дерзнет ли тот желать других себе даров?
Пускай в избытке кто с весельем пожинает
Обилье с нив златых,
Иль шелк серебряный снимает
С несчетных стад своих.
Пускай другой без сожаленья
На кров домашний брося взгляд,
Ни моря грозного не устрашась волненья,
Сносить охотно рад
Пески сыпучие, Гиперборейский хлад,
На то лишь, чтобы мог он чашею златою
Токайское вино в беседах лить рекою.
Я более люблю хранительную тень
Простого дерева, которым я владею.
Погибни золото, чем с Делией моею
Расстанусь на единый день!
Мне много ль надобно? коль тихая дубрава,
Дерновый луг, цветы,
И мне подвластные прелестной красоты…
Я думать не хочу, что есть на свете слава.
Далеко шума бранных стрел,
Во глубине лесов готов я жить с тобою.
Цереры научен рукою,
Я тем не устыжусь, что тихий мой удел
Пройду в полях с тяжелым плугом,
Или с моим бесценным другом
Я стану нектар пчел сбирать,
Прозрачные плоды считать.
С тобой — в противность рока
В смиренной нищете дни сладостно б провел, —
Но без тебя — богов жестокостью бы счел,
Когда б мне дали все сокровища Востока.
Не мне ток Лидии катит песок златой!
Бродя с тобой в траве высокой и густой,
Иль в класах, коими себя ты украшаешь,
Когда снопы с полей сбираешь,
Ты все прелестнее — я более влюблен,
Могу ль тогда мечтой богатства быть пленен?
О друг единственный! в тени лесов сгущенной,
Вот там, где с ветерком лобзается ручей,
Прижав тебя к груди трепещущей своей,
Счастливей я царей — властителей вселенной,
Счастливее богов — властителей царей.
Д. П. Глебов

Livre II

LGIE XI

LES VOYAGES. A MESSIEURS DE P.

J’ai souvent essay de noyer dans le vin
Ma peine et mes tristes alarmes:
О Bacchus! ton nectar divin
S’aigrissait sur mon cur, et se tournait en larmes.
J’ai souvent essay, dans la longueur des nuits,
D’accorder sous mes doigts la lyre de Chapelle:
Les vers n’ont pu distraire mes ennuis,
Et malgr moi je chantais l’infidle.
Enfin (je l’avouerai) dans mes bras amoureux
J’ai tenu quelquefois une autre enchanteresse,
Mais tout d’un coup, au fort de mon ivresse,
Quand je touchais au moment d’tre heureux,
Le souvenir de ma matresse
Venait saisir mon cur et glacer ma tendresse,
Et je sentais expirer tous mes feux.
Que n’ai-je point tent? Dieux! qu’il est difficile
D’abjurer promptement de si longues amours!
Tant que le mme mur nous servira d’asile,
Tant que le mme ciel clairera nos jours,
Hlas! je le sens bien, je l’aimerai toujours.
Si vous voulez que je l’oublie,
О mes amis, partons, tez-moi de ses yeux,
Pour de lointains climats abandonnons ces lieux,
Courons interroger les champs de l’Italie,
Et lui redemander ses hros et ses dieux,
Fuyons. Adieu, remparts, superbe promenade,
Dont les ormes touffus environnent Paris,
Adieu, bronze ador du plus grand des Henris,
Adieu, Louvre immortel, pompeuse colonnade,
Adieu, surtout, adieu, trop ingrate Eucharis!
Je le verrai ce beau ciel de Provence,
Ces vallons adorants tout peupls d’orangers,
O l’on dit qu’autrefois des potes bergers,
Les premiers dans leurs vers marqurent la cadence.
Je verrai ce paisible port,
Et les antiques tours de la riche Marseilles.
Nos vaisseaux sont-ils prts? Poussez-nous loin du bord.
Compagnons, courbez-vous sur des rames pareilles,
Fendez lgrement le dos des flots amers,
Abandonnez la voile au souffle qui l’entrane.
Le zphyr rgne dans les airs,
Et, mollement port sur la mer de Tyrrhene,
Je dcouvre dj la ville des Csars,
Rome, en guerriers fameux autrefois si fconde,
Rome, encore aujourd’hui l’empire des beaux-arts,
L’oracle de vingt rois et le temple du monde.
Voil donc les foyers des fils de Scipion,
Et des fiers descendants du demi-dieu du Tibre!
Voil ce Capitole, et ce beau Panthon,
O semble encore errer l’ombre d’un peuple libre!
Oh! qui me nommera tous ces marbres pars,
Et ces grands monuments dont mon me est frappe?
Montons au Vatican, courons au Champ-de-Mars,
Au portique d’Auguste, celui de Pompe.
Sont-ce l les jardins o Catulle autrefois
Se promenait le soir ct d’Hypsithille?
Citoyens (s’il en est que rveille ma voix),
Montrez-moi la maison d’Horace et de Virgile.
Avec quel doux saisissement,
Ton livre en main, voluptueux Horace,
Je parcourrai ces bois et ce coteau charmant
Que ta muse a dcrits dans des vers pleins de grce,
De ton got dlicat temel monument!
J’irai dans tes champs de Sabine,
Sous l’abri frais de ces longs peupliers
Qui couvrent encore la ruine
De tes modestes bains, de tes humbles celliers,
J’irai chercher d’un il avide
De leurs dbris sacrs un reste enseveli,
Et, dans ce dsert embelli
Par l’Anio grondant dans sa chute rapide,
Respirer la poussire humide
Des cascades de Tivoli.
Puiss-je hlas! au doux bruit de leur onde
Finir mes jours, ainsi que mes revers!
Ce petit coin de l’univers
Rit plus mes regards que le reste du monde.
L’olive, le citron, la noix chre Paies,
Y rompent de leur poids les branches gmissantes,
Et sur le mont voisin les grappes mrissantes
Ne portent point envie aux raisins de Cals.
L, le printemps est long, et l’hiver sans froidure,
L, croissent des gazons d’ternelle verdure,
L, peut-tre, l’tude, et l’absence et le temps
Pourront bannir de ma mmoire
Un amour insens qui ternit trop ma gloire,
Et dont le vain dlire abrgea mes instants.

Книга II

ОТЪЕЗД

Напрасно я искал на пиршествах в вине
Мучительной тоски отрадного забвенья:
Мне взор мой изменял среди увеселенья,
Я от забав спешил лить слезы в тишине.
Напрасно, в час полночи скучный,
На лире прославлял свободный свой удел,
Изменницу невольно пел,
В мечтаньи с нею неразлучный.
Доколь с неверною в стране моих отцов
Под тем же небом жить я буду,
Дотоль ее не позабуду.
Но если кто из вас, друзья мои, готов
Страдальца оживить мечтательностью льстивой,
Мы поплывем к полям Италии счастливой
Отыскивать следы героев и богов.
Итак, прости, о брег родимый,
Развейте резвый флаг! готовьте корабли!
Неситесь, странники, чрез путь необозримый,
В далекий край земли.
Зефир услужливый ветрила надувает,
Тяжелый руль браздой пучину рассекает,
И — приближаемся к желанным берегам.
Уже град Цесарей предстал моим очам,
Рим древний, колыбель воспитанников славы,
Времен остаток величавый,
Рим, в наши дни еще искусств изящных храм.
Вот Сципионовых сынов я зрю кладбище,
Потомков Ромула роскошное гульбище,
Вот Капитолий, Пантеон,
Где, мнится, как сквозь сон,
Еще блуждает тень великого народа,
Кому хоругвь была отечества свобода.
О кто священные места мне назовет
И те развалины, где памятников боле!
Пойдем ли в Ватикан, на Марсовое ль поле?
Туда ль, где зрим еще великолепный вход
Чертогов Августа, Помпея,
Тот сад ли посетим, где Лесбии младой
Пел о любви Катулл, восторгом пламенея?..
Граждане! если вы чувствительной душой
Воспоминанья те со мною разделили,
Скажите мне, где жил Гораций и Виргилий.
С каким восторгом буду там
С твоею лирою, о сладостный Гораций,
Бродить по тем дубравам и холмам,
Которые ты пел, любимец муз и граций!
Пойду в твои Сабинские поля,
Где грустных тополей под тению сгущенной
Развалины и мхом обросшая земля
Напомнят мне твой кров смиренный.
Я буду Анио стремленье созерцать,
Внимать журчанью волн, пустыне жизнь дающих,
И пылью влажною дышать
Вод бурных Тиволи, с вершин утесов бьющих.
Счастлив, когда б судил мне рок
Навеки обитать тот брег уединенный.
Там мирный уголок
Предпочитал бы я вселенной.
Цветущих маслин лес там привлекает взгляд,
Ветвь гибкую златый лимон отягощает
И на горах янтарный виноград
За труд обильную награду обещает.
Там юная весна сокрыться не спешит,
Суровыя зимы жестокость не страшит.
Там, может быть, изящные науки
И время, врач страстей, и действие разлуки
Успели б дни мои от Парки сохранить,
Которая грозит их в цвете погубить.
Д. П. Глебов

Livre III

LGIE XXII

LOGE DE LA CAMPAGNE. A CATILIE

Laissons, mon aimable amie,
L’habitant des cits, en proie ses dsirs,
S’agiter tristement et tourmenter sa vie,
Pour se faire grands frais d’insipides plaisirs.
Les champs du vrai bohneur sont le riant asile:
L’il y voit sans regret natre et mourir le jour,
Leur silence convient la vertu tranquille,
Au noble esprit qui pense, et surtout l’amour.
Dis-moi, quand sous l’pais ombrage
Tous deux assis, mon bras autour de toi pass,
Nous entendons du ciel soudain fondre un nuage,
Et la pluie, grand bruit, inonder le feuillage
Qui garantit ton front vainement menac,
Quand, sous un antre frais que tapisse le lierre,
D’un soleil accablant vitant la chaleur,
Faible, les yeux remplis d’une tendre langueur,
Sans vouloir sommeiller tu fermes ta paupire,
Et viens nonchalamment reposer sur mon cur:
Conois-tu des moments plus heureux pour ma flamme,
Et de plus douces volupts?
Regretterons-nous, mon me,
Le fracas, l’air impur et l’ennui des cits?
Soit qu’errant le matin dans ce verger fertile
Dont les arbres touffus embarrassent tes pas,
J’lve sur ta tte une branche indocile,
Ou qu’en la ramenant, tes doigts dlicats
J’offre, esclave attentif, un prix doux et facile,
Soit que, le jour tombant, nos travaux chris
La cornemuse nous rappelle,
Que dispersant les grains que ta robe recle,
Ta voix se fasse entendre aux oiseaux de Cypris,
Ou que sur l’herbe enfin, plus touchante et plus belle,
Rangeant autour de toi tes sujets favoris,
Un lait pur grands flots entre tes doigts ruisselle.
Heureux qui peut dormir l’ombre des forts,
Et sentir prs de soi l’objet de sa tendresse!
Heureux qui, vers midi, par des dtours secrets,
Peut sur le bord des eaux garer sa matresse!
Si le ruisseau, roulant sur un lit de gravier,
Prsente son amour, au milieu du bocage,
Un endroit o le frne et le souple alizier
Se plaisent mler leur fraternel ombrage,
Quels vux peut-il encor former?
Qu’il regarde: il est seul au monde,
Tout l’invite jouir, tout le presse d’aimer,
Le silence des bois, le murmure de l’onde,
La fracheur des gazons qui couronnent ses bords,
Et le seul rossignol, tmoin de ses .transports,
Par ses chants redoubls lui-mme les seconde.
О dieux! ah! donnez-moi souvent un tel bonheur,
Et portez, j’y consens, des trsors l’avare,
A l’esclave des cours une longue faveur,
Aux curs ambitieux le sceptre ou la tiare!
Mais quels clats joyeux! quel tumulte au hameau!
J’entends dj crier le violon champtre,
Le vin coule, on se mle, on danse sous l’ormeau,
Les travaux ont cess, tous les jeux vont renatre.
Vois-tu, dans ces prs verts que la faux a tondus,
En pyramides jaunissantes
S’lever jusqu’aux deux ces herbes odorantes,
Et ces foins au soleil par trois fois tendus?
Vois-tu, sous la richesse leur zle promise,
Mes taureaux contents de plier,
Vers la grange apporter, d’une tte soumise,
Ces dons qu’un bras soigneux en faisceaux doit lier?
Tout le char disparat sous la moisson tranante,
Et, suivant pas lents des sentiers mal tracs,
Laisse, dans sa marche tremblante,
De sa dpouille au loin les arbres hrisss.
Viens, descendons dans la prairie:
Ces meulons orgueilleux sont dresss pour l’amour.
L’ombre crot: htons-nous, donnons la folie,
Aux plaisirs innocents ce reste d’un beau jour.
Qu’il est doux de gravir ces montagnes mobiles,
De forcer dans nos jeux leurs flancs s’crouler,
Et vainqueurs, arrivs aux sommets difficiles,
Sur la verdure au loin de se laisser rouler!
Doux jeux, plaisirs touchants, dlicieuse ivresse,
Et vous, Grces, Amours, charme de l’univers,
Tandis qu’il en est temps, entourez-moi sans cesse,
Embellissez mes jours, dictez mes derniers vers.
La douce illusion ne sied qu’ la jeunesse,
Et dj l’austre Sagesse
Vient tout bas m’avertir que j’ai vu trente hivers.

Книга III

СЕЛЬСКАЯ ЖИЗНЬ

Оставим, милый друг,
Тщеславцев городских на жертву сладострастья
Которым заражен безумцев светских круг,
В деревне мы найдем сень истинного счастья.
Там взор без сожаленья зрит,
Как светлый день в полях родится, умирает,
Для добродетели их безмятежный вид
Приют отрадный обещает.
Там благородный ум свободней рассуждает
И сердце в нас сильней любовию горит.
Скажи, когда в тени сгущенной
Сижу, обняв тебя рукой,
Удар раздастся громовой
И градом дождь сопровожденный
Вотще низвергнется над нашею главой,
Древ благодетельный покров тебя спасает
И на челе твоем сияет
Невинности покой…
Иль как в усталости от зноя,
Уйдя к прохладе в темный грот,
Куда таинственный Эрот
Тебя привел, сень отдыха устроя, —
Ты, с нежной томностью в очах,
Без сна забвения свои зеницы кроешь
И, нежась, на груди моей себя покоишь…
О милый друг! каких еще, в цветущих днях,
Желать мне роскоши сердечных упоений,
И будем ли, мой кроткий гений,
О шумном городе вздыхать,
Где в пресыщеньи чувств осуждены скучать!
Счастлив, кто к тихой сени
С подругой медленно идет
Предаться сладости дневных отдохновений,
Счастлив, когда на бреге светлых вод,
Прекрасной указав путь в рощу незнакрмый,
Теряется по нем, любовию влекомый.
Иль за ручьем все далее идет
И, потеряв его в пути безвестном,
Он зрит себя в убежище прелестном,
Где, дружески обнявшись с дубом, клен
На лоно вод склонен.
В часы те что еще ему иметь в предмете?
Пусть смотрит: он один на свете.
Все наслаждается, все страстью говорит:
Безмолвие лесов, источника журчанье
И негой дышащий полей спокойный вид,
И Филомелы глас — лесов очарованье…
Все, все любовь воспламенит!
О боги! те часы вы чаще мне дарите,
За эту цену пусть велите
Сокровища земли дать алчущим глупцам,
А блески почестей завистливым льстецам.
Но вот час вечера — работы прекратились,
И с песнями к домам селяне возвратились.
О друг! ты видишь ли на скошенных лугах
Скирдов сей ряд огромный,
Душистый коих злак на жар полудни знойный
Был трижды выставлен в грядах?
Ты зришь ли сих волов, Цереры дар везущих,
В гумно с покорностью идущих,
Согбенных тяжкою наградою трудов?..
Идем! к себе зовет нас зелень сих лугов:
Стогов верх гордый, величавый —
Веселья поприще для юности живой.
Вот сумрак — поспешим, невинные забавы
Окончат день златой.
Как весело всходить на подвижные горы
И рушить в резвостях густые недра их!
Как победители, склонить лишь долу взоры
И в луг скатиться вмиг!..
О игры сельские! о сердца упоенье!
И вы, кем свет нам мил,
Амуры, грации — доколе час не бил —
Вы сейте на пути сей жизни наслажденье,
Вам, вам я посвящу последний лиры звук.
В дни первой юности мы можем жить мечтою,
Но опытность, рассудка друг,
Уже вещает мне порою:
Спеши, спеши любить,
Утраченных часов любви не возвратить.
Д. П. Глебов

КОММЕНТАРИИ

ANTOINE de BERTIN
АНТУАН де БЕРГЕН
(1752—1790)

Родился на о. Бурбон, губернатором которого в 1763—1767 гг. был его отец. В 1761 г. отправлен учиться в Париж, затем вступил в военную службу. Как и Парни, был членом ‘ордена Казармы’ (см. справку о Парни). В 1789 г. отправился на о. Сан-Доминго к невесте-креолке, с которой познакомился во Франции, но в день венчания внезапно заболел и спустя семнадцать дней, в конце июня 1790 г., не приходя в сознание, умер.
Первые стихи опубликованы в 1772 г. в AM. В 1777 г. выпустил анонимно ‘ироикомическое’ произведение в стихах и прозе ‘Voyage de Bourgogne’, адресованное Парни и пользовавшееся огромным успехом. Книга Бертена ‘Les Amours’ (название восходит к ‘Любовным элегиям’ Овидия) вышла в 1780 г. (2-е изд. в 1785 г. в сост. двухтомных сочинений). Прототип героини двух первых книг ‘Les Amours’ — Мари Катрин Сантуари (1747—1784), дочь бывшего губернатора о. Бурбон, изображенная Бертеном под именем Эвхарис. Не получив от отца разрешения выйти за Бертена, она стала женой богатого судовладельца из Бордо. Героиня третьей книги элегий носит имя Катилия, прототип ее неизвестен, судя по стихам, это была юная девушка из небогатой семьи.
Тексты печатаются по изд.: Oeuvres compltes de Bertin. P., 1824. В комментариях использованы примечания фр. филолога Ж. Ф. Буассонада к этому изданию.

LES AMOURS. ЛЮБОВНЫЕ ЭЛЕГИИ

LIVRE I. LGIE VI ^
176. Carles dieux l’amante ont permis… — Ср.: Овидий. Любовные элегии, III, 3, 12.
Quiconque a pu frapper… — Ср.: Тибулл, I, 10, 59.
Il faut oser. Vnus seconde le courage… — Ср.: Тибулл, I, 2, 15—20.
178. …Affectait des rigueurs pour mieux se faire aimer… — Ср.: Овидий. Любовные элегии, I, 5,13—15.
180. l’airain — зд. колокол (частная в постклассицистической поэзии метонимия, ср. ‘Immortalit’ Ламартина, ст. 11).
cet immense ombrage — парижские бульвары.
Moiti de moi-mme. — Ср.: Гораций. Оды, I, 3, 8, где поэт называет Вергилия ‘часть моей души’. Тоже выражение часто употребляет Ламар-тин (см.: ‘Immortalit’, ‘Souvenir’, ‘A El***’).
Перевод Д. В. Давыдова — Амфион, 1815. No 5. С.66, под загл.: ‘Элегия’ и с подп.: ‘Дне. Дадв’. Адресовано Татьяне Ивановне Ивановой (ок. 1799 — после 1857), танцовщице московской балетной труппы, предмету длительного увлечения Давыдова. Позднее Давыдов скептически отзывался об этой элегии, как и о некоторых других, которые ‘от изобилия эпитетов слишком много принадлежат школе Буше, Вандо <Ватто?>, Миньяра, т. е. фаянсовой живописи’ (Письма поэта-партизана Д. В. Давыдова к князю П. А. Вяземскому. Пг., 1917. С. 36) и не включил ее в сборник своих стихотворений 1832 г. Элегия эта всегда считалась подражанием Тибуллу (1,2), однако непосредственным ее источником является элегия 6, книги I ‘Les Amours’ Бертена, в свою очередь во многом подражавшего римскому элегику. Оригинал у Давыдова переработан, вся вторая половина стихотворения опущена. Подобным же образом Давыдов воспользовался материалом нескольких других элегий Бертена, сохраняя общую ситуацию и иногда начальные строки: Ср.: ‘Les Amours’, I, 3 (‘A Eucharis’):
Deux fois, j’ai press votre sein,
Et vous m’avez, deux fois, repouss sans colre.
Vous avez rougi du larcin:
Ne fait-on que rougir, lorsqu’il a pu dplaire?
Ah! c’est assez: oui, je fis dans vos yeux,
Et ma victoire, et votre trouble extrme.
Mortel, vos genoux, je suis gal aux dieux.
Vous m’aimez, je le vois, autant que je vous aime…
У Давыдова (‘Элегия IX’):
Два раза я вам руку жал,
Два раза молча вы любовию вздохнули…
И девственный огонь ланиты пробежал,
И в пламенной слезе ресницы потонули!
Неужто я любим?..
Дальнейшее развитие темы не имеет аналогий в подлиннике. Ряд мотивов элегии 3 книги II есть в ‘Элегии VII’ Давыдова (‘Нет! полно пробегать с улыбкою любви…’), как и в печатаемой элегии, они контаминированы с оригинальными мотивами или восходящими к другим источникам.
177. Угадывать окно обители твоей. — О ‘поэтическом окне театральной кельи Ивановой (Глушковской)’ Давыдов вспоминал в письме П. А. Вяземскому от 22 марта 1833 г. (Рус. литература, 1980. No 2. С.157).
И свищет резкий ветр в власа оледенелы. — Парафраза строк из I песни ‘Isnel et Aslga’ Парни:
Rveille-toi, Rusla, tiens ta promesse,
Ne tarde plus: un vent imptueux,
Un vent glac siffle dans mes cheveux.
Ср. в ‘Осгаре’ (1814) Пушкина:
‘Ужели спишь теперь, Мальвина? — Мгла вокруг,
Валится снег, власы в тумане леденеют’.
(Пушкин. T.I. C.37).
179. …мучитель твой. — Имеется в виду реальное лицо — актер А. А. Украсов (1757—1839), которому был поручен надзор за воспитанницами театральной школы.
LIVRE I. LGIE XII. — Начало стих, восходит к Горацию (Оды, I, 31).
182. Prissent les trsors… — Ср.: Тибулл, I, 1, 51—52.
…dteler moi-mme / Des bufs… — Ср.: Тибулл, I, 2, 73—74.
Triptolme (греч. миф.) — Триптолем, герой, получивший от Деметры зерна пшеницы и научивший людей выращивать ее.
…rois qui gouvernent le monde… — Ср.: Гораций. Оды, III, 1, 5—6, это речение обыграно во фр. поэзии также в оде Ж.-Б. Руссо ‘Pour la naissance du duc de Bretagne’.
Перевод Д. П. Глебова — впервые — СО, 1817. No 33. С.26 (под загл.: ‘Элегия’). Печ. по: Глебов. С.45. Прим.:
‘Сия элегия и некоторые другие переведены мною из Бертеня. Движение, теплота, сила, голос страсти, поэзии, во всей силе слова, характеризуют его сочинения. Если можно в чем упрекнуть ему, то в несоблюдении иногда приличия в выражениях. Подобно Проперцию, в порыве страсти нередко срывает покрьшало с невинности и оскорбляет стыдливость, иногда же увлекается плодовитостию воображения в подробностях описаний. Я выбрал те из его элегий, которые, как мне казалось, не имели сих недостатков. Из Парни мною переведены только две элегии. Блестящему таланту Батюшкова предоставлено было иметь соперничество с талантом певца Элеоноры. Чистота в слоге, зрелость в мыслях, точность в выражениях сохранены нашим Тибуллом во всей их силе и свежести’ (с. 285).
LIVRE IL LGIE XI. — Впервые — AM, 1780, под загл.: ‘Les Voyages’, в последующих публикациях без загл. Посвящено братьям Парни, товарищам Бертена по ‘ордену Казармы’.
184. …ton nectar divin… se tournait en larmes. — Ср.: Тибулл, I, 5,37—38.
D’accorder sous mes doigts la lyre de Chapelle. — Реминисценция из 92-го послания Вольтера (‘Sur l’agriculture’, 1761). Фр. поэт Шапель (наст, имя Клод Эмманюэль Люилье, 1626—1686) — либертен, острослов, любитель пирушек. Наиболее известное его сочинение ‘Voyage de Chapelle et de Ba-chaumont’ (1663), по образцу которого написано ‘Voyage de Bourgogne’ Бертена.
Et je sentais expirer tous mes feux. — Ср.: Тибулл, I, 5, 39—40.
…bronze ador du plus grand des Henris… — памятник французскому королю Генриху IV на Новом мосту в Париже.
184-186. Poussez-nous loin du bord… / Abandonnez la voile au souffle… — Ср.: Проперций, III, 21, 9—14.
186. des fils de Scipion — зд. потомки воителей, Сципион — имя нескольких римских военачальников и государственных деятелей.
(le) demi-dieu du Tibre — Тиберин, бог реки Тибр, согласно римским преданиям спасший из воды Рею Сильвию, мать мифических основателей Рима Ромула и Рема.
Catulle… ct d’Hypsithille… — Реминисценция из 32-го стих. Катулла.
l’Anio grondant dans sa chute rapide… — Ср. у Горация (Оды, I, 7, 13): ‘Быстрый Анио ток’. Об этой реке см. коммент. к стих. ‘A Elvire’ Ламар-тина. С. 655.
…rit plus mes regards que le reste du monde… — Еще одна реминисценция из 92-го послания Вольтера (см. выше).
188. Cals — Калес (ныне Кальви), город в Италии близ Фалерна, славившийся виноградниками.
Ne portent point envie… / L, le printemps est long… — Ср.: Гораций. Оды, II, 6,17—20.
Перевод Д. П. Глебова — Глебов. С.69.
LIVRE III. LGIE XXII
188. …mon bras autour de toi pass / Nous entendons… la pluie… — Ср.: Тибулл, I, 1, 45—48.
190. oiseaux de Cypris — голуби, посвященные Киприде (Афродите) как богине плодородия.
…portez… des trsors l’avare… — Ср.: Тибулл, I, 1, 77—78. Перевод Д. П. Глебова — Глебов. С.56.
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